Le constat du creusement indécent des inégalités n’est plus à faire. A l’heure de l’inflation, la bourgeoisie se gave pendant qu’on galère et trime de plus en plus longtemps. Renverser cet ordre des choses est une nécessité. Face aux grands mouvements sociaux qui ont imposé des changements majeurs dans les droits des travailleurs.euses et des humains en général, le capitalisme s’est adapté.
Nous vivons aujourd’hui dans un monde compartimenté, cloisonné, où celles et ceux qui n’ont pas de pouvoir sont mis en opposition, de façon à ce qu’ils et elles ne se rencontrent pas voire se fassent la guerre. Il nous faut recréer des espaces communs, des endroits où les barrières entre les sans-pouvoirs tombent et se transforment en liens indéfectibles, des lieux où celles et ceux qui subissent les oppressions se voient, se reconnaissent et s’unissent.
C’est dans cet objectif que naît doucement, entre autres, l’idée des marchés gratuits. On récolte des dons pour les redistribuer, au cours d’un moment convivial de rencontres, de discussions, de vie. On a toutes et tous, chez nous ou ailleurs, des affaires utiles dont on ne se sert pas, ou plus. Donnons-les.
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de 14h à 18h
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